Dans ce seminaire, nous nous attacherons à décrire certaines méthodes en montrant, d’une part, les théories qui les sous-tendent et, d’autre part, le rôle que pourraient jouer les outils technologiques dans les dispositifs mis en place.
La forme littéraire (et donc séquentielle) de ce document nous oblige à décrire de manière sérialiste différents exemples de pédagogie active. Nous les choisirons afin de couvrir au mieux les différentes activités qui peuvent être proposées aux apprenants ; en effet, les méthodes pédagogiques proposées ici mettent chaque fois l’accent sur l’une ou l’autre facette du mécanisme d’apprentissage, sur l’une ou l’autre facette du rôle de l’enseignant.
Nous pensons que, malgré leurs qualités, les méthodes présentées souffrent toutes des facettes qui sont le moins exploitées. LA méthode abstraite idéale n’existe pas : nous conseillons plutôt à l’enseignant d’épingler dans chacune des méthodes proposées les ingrédients qui l’intéressent afin qu’il puisse construire sa propre méthode. Ce choix sera déterminé par les objectifs de l’activité, la nature du sujet traité, la composition du groupe-classe, les ressources et outils disponibles et finalement les affinités personnelles de l’enseignant.
Il nous faut maintenant mieux définir ce que nous entendons par pédagogie active et en choisir quelques formes prototypiques (ces formes ne se rencontrant que rarement « pures » ; nous encourageons par ailleurs le lecteur à construire sa propre « méthode » en fonction des divers éléments du contexte dans lequel il travaille)…
La rédaction d’articles en vue de leur diffusion au sein du collège des pairs reste l’une des activités les plus importantes des chercheurs et des intervenants en sciences de l’environnement. La science existe parce que les scientifiques sont des écrivains et des conférenciers. La rédaction est autant un moyen de clarifier nos découvertes ou nos interventions, que d’informer d’autres chercheurs du même domaine de recherche ou de domaines connexes de nos avancées ou de nos données. De tels articles peuvent aussi servir à informer le public, dans la mesure où les auteurs bénéficient du support d’un service de communication efficace. Toutefois, pour atteindre ce dernier objectif, le chercheur devra s’approprier préalablement les méthodes et les habiletés nécessaires à la rédaction d’articles de vulgarisation.
Le procès de production de la connaissance implique que soient élucidé au préalable le rapport du sujet de recherche à son objet ; il semble, en effet que le sens commun a toujours considéré que les valeurs et les opinions du sujet pratiquant la recherche constituent des obstacles à la production de la connaissance vraie. Ainsi, au nom de l’objectivité, est-il d’usage de condamner toute implication (Ardoino, 1983) du chercheur.
A l’opposé, on rencontre la thèse selon laquelle le sujet est partie prenante du processus de connaissance ; selon G. Devereux (1980), la prise en l’introduction de données subjectives relatives au chercheur est la « voie royale vers l’objectivité sur soi et sur les autres ».
Toute recherche est un dispositif de connaissance qui se déroule selon un processus qui comprend : le sujet de recherche, l’objet de recherche (champ observé), le dispositif d’observation.